Lien entre la spondylarthrite ankylosante et les troubles neurologiques : ce qu’il faut savoir

Pathologie grave et particulièrement douloureuse, la spondylarthrite ankylosante touche généralement la colonne vertébrale et le bas du dos. En l’absence d’une prise en charge rapide, le mal peut, au fil du temps, entraîner une déformation sévère de ces parties du corps. Qu’est-ce que la spondylarthrite ankylosante et quel lien existe-t-il entre ce mal et les troubles neurologiques ?

Spondylarthrite ankylosante : qu’est-ce que c’est ?

La spondylarthrite ankylosante fait partie des maladies rhumatismales chroniques qui touchent les jointures ou les enthèses. De la classe des maladies auto-immunes, elle handicape progressivement le patient et provoque de fortes douleurs articulaires au niveau de la spondylarthrite.

Les manifestations douloureuses de la maladie se remarquent habituellement la nuit, pendant le sommeil et le matin. Autrement dit, les personnes qui en souffrent éprouvent assez de difficultés à bien dormir. Au fil des années, cette maladie peut conduire à une rigidité de la colonne vertébrale.

Il peut arriver que la Spondylarthrite ankylosante s’accompagne non seulement de douleurs, mais aussi d’une grande fatigue, des perturbations au niveau des yeux, des troubles du rythme cardiaque, des troubles digestifs et une atteinte rénale. 

Spondylarthrite ankylosante et troubles neurologiques : quel lien ?

Spondylarthrite ankylosante et troubles neurologiques : quel lien ?

Il n’existe pas toujours un lien direct entre la Spondylarthrite ankylosante et les troubles neurologiques. Chez certains patients, vous pouvez constater que les troubles neurologiques sont des symptômes courants associés à la maladie. La plupart des troubles neurologiques qui pourraient survenir suite à une Spondylarthrite ankylosante sont entre autres :

  • La sclérose en plaques ;
  • La maladie d’Alzheimer ;
  • La schizophrénie, etc.

Il faut tout de même noter que les signes neurologiques précédents ne surviennent que très rarement.

Quelles sont les causes de la Spondylarthrite ankylosante ?

Pour le moment, les causes précises de la Spondylarthrite ankylosante ne sont pas totalement connues. Ce que l’on sait toutefois, c’est qu’il existe plusieurs facteurs favorisant l’apparition de ces maux. Généralement, ces facteurs à risques sont classés en deux catégories, à savoir les facteurs génétiques et les facteurs externes. 

Quels sont les facteurs génétiques à l’origine de la Spondylarthrite ankylosante ?

Selon de nombreuses recherches, la majorité des personnes souffrantes de cette maladie articulaire serait porteuses d’un gène spécifique nommé HLA B27. Ce gène en particulier serait responsable de l’héritabilité de la maladie. C’est pourquoi, vous retrouverez souvent plusieurs cas de Spondylarthrite ankylosante dans une même famille.

Fréquemment, l’origine de la Spondylarthrite ankylosante est un dysfonctionnement du système immunitaire. En effet, il arrive chez certains individus que le corps fabrique des anticorps qui s’anéantissent entre eux, exactement comme pour certaines maladies dites auto-immunes. Ce phénomène conduit alors à la spondylarthrite ankylosante

Les facteurs externes

Outre les facteurs génétiques, plusieurs autres études ont déjà montré les relations entre les facteurs externes et la Spondylarthrite ankylosante. L’exposition de l’organisme aux bactéries, notamment celles digestives ou génitales, peuvent être à l’origine du mal.

Il en est de même lorsque vous consommez des produits nocifs pour la santé comme le tabac. Certains médecins émettent parfois l’hypothèse de la détérioration de la flore intestinale comme étant l’une des causes du mal. 

Qui peut souffrir de la spondylarthrite ankylosante ?

Qui peut souffrir de la spondylarthrite ankylosante ?

Tout le monde peut souffrir de la Spondylarthrite ankylosante, même si les personnes porteuses du gène HLA B27 sont très concernées. Selon les statistiques disponibles, près de 90 % des patients atteints de la maladie seraient porteurs du gène. Aussi, les sujets âgés de 20 à 30 ans sont également très exposés à la maladie, même s’il arrive quelques fois que le mal se déclare à un âge plus avancé. 

Quelles sont les solutions de traitement ?

Des anti-inflammatoires non stéroïdiens aux corticoïdes, les solutions de traitement pour soulager ces douleurs sont nombreuses. Dans le rang des antiinflammatoires, on peut citer :

  • L’acide acétylsalicylique ;
  • L’ibuprofène ;
  • Le naproxène ;
  • Le diclofénac ;
  • Le sulindac.

Certains appareils à usage médical comme le DPA Med sont conçus spécifiquement pour soulager la raideur et la douleur articulaire. Pour info, le DPA Med est un dispositif médical automatisé créé pour favoriser la mobilisation des membres inférieures. Son efficacité agissante lui a valu un brevet de Décoaptation Pendulaire Articulaire automatisée. 

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