Le cancer de la prostate est l’un des plus répandus chez les hommes. Heureusement, cette tumeur présente un bon pronostic de survie. En réalité, 9 patients sur 10 peuvent guérir de cette maladie quand elle est détectée à temps. Bien que les chances de survie avec cette maladie soient importantes, il existe, toutefois, un risque de décès. Peut-on mourir d’un cancer de la prostate ? Le point ici.
Sommaire
Comment se manifeste le cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate est une pathologie pratiquement asymptomatique. Elle ne présente des symptômes que lorsque la tumeur est avancée. Dans ce cas, elle peut se manifester par :
- une hématurie,
- des signes de gêne de l’évacuation vésicale,
- une occlusion urétérale,
- ou encore des douleurs osseuses.
En outre, une sensation de douleur à la prostate n’est pas forcément le signe d’un cancer. Ce phénomène peut être lié à d’autres problèmes de la glande. Vous n’avez donc pas à vous inquiéter tant qu’un médecin n’a pas établi un diagnostic.
Par mesure de prévention, vous pouvez prendre soin de votre prostate au quotidien. À cet effet, il existe plusieurs solutions comme le complément alimentaire Prostalim XR de Biovancia. Ce produit permet aux hommes d’entretenir leur prostate et de lutter contre les troubles prostatiques.
Ce type de cancer peut-il entrainer la mort ?
Malheureusement, oui, le cancer de la prostate peut entrainer la mort. En effet, comme la majorité des tumeurs, l’évolution du cancer prostatique comprend plusieurs stades. Il s’agit notamment :
- du stade localisé,
- du stade avancé,
- et du stade métastatique.
Lorsque le cancer est au stade localisé, cela signifie que la tumeur est uniquement à la prostate. À l’inverse, quand il est avancé, cela veut dire que les cellules cancéreuses ont migré hors de la glande prostatique. Cependant, à ce niveau, elles n’ont pas encore atteint les ganglions lymphatiques.
Quand la tumeur du patient est au stade localisé ou avancé, il a de fortes chances de survie (plus de 95 % après 5 ans). Cependant, lorsque le cancer entre en métastase (stade métastatique), la probabilité de survie est considérablement réduite. En effet, à cette étape, les cellules cancéreuses ont atteint les ganglions lymphatiques et les organes éloignés comme les poumons ou le foie.
En cas de formation de métastase de la tumeur, un patient sur deux présente une espérance de vie pouvant atteindre 5 ans. Toutefois, certains malades peuvent vivre bien plus longtemps que ce pronostic.
Quels sont les différents traitements pour soigner cette maladie ?
En principe, le médecin envisage un dépistage après un dosage du PSA ou un toucher rectal. Cette pratique est aussi utilisée par certaines personnes à des fins sexuelles. Toutefois, ces gens ne connaissent pas les effets secondaires d’un massage de la prostate qui peuvent être néfastes pour la santé.
Si après le toucher rectal, le médecin soupçonne une tumeur, il peut confirmer son diagnostic avec une biopsie. Une fois le diagnostic fait, le médecin propose plusieurs traitements au patient en fonction du stade de la maladie.
Lorsque la tumeur est locale, le médecin peut proposer :
- une prostatectomie,
- une radiothérapie,
- une cryothérapie,
- ou une curiethérapie.
Ces traitements dits locaux ont pour objectif de guérir le cancer de la prostate. Cependant, quand la tumeur s’est propagée en dehors de l’organe, les chances de guérison sont très faibles. Le médecin fait alors recours à des soins systémiques (thérapies hormonales) pour limiter la propagation des cellules tumorales.